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La CCIVR accueille maintenant les entreprises sur les territoires des anciennes Chambre de commerce et d'industrie du Bassin de Chambly et Chambre de commerce au Coeur de la Montérégie.

La FCCQ voit son programme Un emploi en sol québécois confirmé pour trois ans

Parmi les mesures visant à faire face à la pénurie de main-d’œuvre annoncées dans le budget québécois 2018-2019, le gouvernement du Québec a confirmé la bonification du programme Un emploi en sol québécois, une initiative de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) dont le projet-pilote avait été lancé en 2017, en collaboration avec le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et un certain nombre de chambres de commerce à travers le Québec.

Le projet Un emploi en sol québécois vise à favoriser l’intégration en emploi des personnes immigrantes dans les régions du Québec. Des organismes spécialisés en régionalisation de l’immigration et en employabilité des personnes immigrantes proposent des candidats potentiels, tandis que les organismes et municipalités des régions sont mis à profit pour faciliter l’implantation des nouveaux travailleurs et de leur famille. Les chambres de commerce des régions visées effectuent, de leur côté, le démarchage auprès des entreprises ayant des postes à pourvoir. Ces chambres, ainsi que Services Québec, accompagnent de plus les entreprises dans le processus d’intégration des nouveaux travailleurs.

« Lorsqu’on considère que 55 % des emplois disponibles se trouvent en région et que 86 % des personnes immigrantes habitent le territoire montréalais, avec un taux de chômage deux fois plus important que pour les natifs du Québec, il y a là, pour nous, un bassin de travailleurs qu’il faut mettre en contact avec les entreprises des régions du Québec », explique le président-directeur général de la FCCQ, M. Stéphane Forget.

L’emploi est reconnu comme principal outil d’intégration sociale des personnes immigrantes, en plus d’être un facteur d’attractivité majeur pour les régions du Québec. Le programme Un emploi en sol québécois sera implanté dans un plus grand nombre de régions que le projet-pilote, soit l’Abitibi-Témiscamingue, la Capitale-Nationale, le Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, l’Estrie, les Laurentides, la Montérégie et le Saguenay-Lac-St-Jean, avec un budget de 3 M$ pour trois ans. La Chambre de commerce et d’industrie Vallée-du-Richelieu (CCIVR) compte ainsi y collaborer.

« Nous possédons un réseau bien établi dans la région, ce qui facilitera l’approche auprès des entreprises qui ont des postes à pourvoir. De plus, grâce à nos liens avec plusieurs organismes, nous croyons qu’il sera possible de faciliter l’installation, ici, des nouveaux employés issus de l’immigration ainsi que de leur famille », ajoute Me Marie-Claude Duval, présidente.

Grâce à une préqualification des candidats inscrits au projet, le programme met en relation des travailleurs potentiels avec des entreprises ayant des postes à pourvoir. Des séances d’entrevues et des activités permettant aux personnes immigrantes de découvrir la région qui pourrait éventuellement les accueillir sont aussi organisées.

 « Le projet-pilote du programme Un emploi en sol québécois a permis mesurer certains enjeux sur lesquels nous travaillons activement », expliquent Stéphane Forget et Me Marie-Claude Duval. « Une des leçons tirées du projet-pilote est l’importance d’une continuité des efforts d’intégration des nouveaux arrivants dans la région, à long terme. »

Toute personne ayant obtenu la résidence permanente depuis moins de cinq ans et n’ayant pas d’expérience significative dans son domaine de formation, son métier ou sa profession au Canada ou toute personne appartenant à un groupe culturel identifié comme une minorité visible n’ayant pas d’expérience significative dans son domaine de formation, son métier ou sa profession au Canada est admissible au projet et peut s’inscrire via le site Internet du projet.

« Les trois prochaines années offriront certainement des occasions privilégiées aux personnes immigrantes afin qu’elles contribuent pleinement à ce que les entreprises puissent relever les défis posés par les changements démographiques et la pénurie de main-d’œuvre », concluent Stéphane Forget et Me Marie-Claude Duval.