« Nos PME et nos entrepreneurs étouffent : des réformes urgentes s’imposent », affirment la Fédération des chambres de commerce du Québec et la Chambre de commerce et d’industrie Vallée-du-Richelieu – Rouville

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 - CCIVRR

La présidente-directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie Vallée-du-Richelieu – Rouville (CCIVRR), Julie La Rochelle, était de passage, aujourd’hui, à l’Assemblée nationale du Québec en compagnie d’une délégation de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), composée d’une vingtaine d’entrepreneurs, de chambres de commerce et d’organismes qui les appuient au quotidien. Cette démarche visait à exhorter le gouvernement du Québec, à présenter rapidement des mesures qui permettront de donner un véritable souffle aux PME et entrepreneurs québécois, qui continuent de subir le contexte économique défavorable.

La FCCQ et la CCIVRR rappellent que les PME embauchent plus de 3 millions de Québécois, génèrent au-dessus de 10 milliards $ en retombées fiscales annuellement, et font vivre nos coeurs de villages, nos régions, notre Québec Inc.

« L’entrepreneuriat ne se porte pas très bien au Québec. Le taux de création d’entreprises est plus faible qu’au Canada, le taux d’insolvabilité des entreprises est en croissance, et nos villages se vident lentement de leurs commerces de proximité. Le gouvernement doit tout mettre en oeuvre pour inverser ces tendances, et rapidement », a affirmé Philippe Noël, vice-président aux Affaires publiques et économiques de la FCCQ.

« Dans le contexte actuel, demander au gouvernement de porter une attention accrue à nos PME locales n’est pas un caprice de la communauté d’affaires de la Montérégie. Cela devrait être une priorité régionale et nationale. Depuis plusieurs années, nos entreprises de la MRC de la Vallée-du-Richelieu et de la MRC de Rouville ont l’impression d’évoluer en marge des priorités gouvernementales. Cette inaction doit cesser. Nos politiques publiques doivent soutenir les taux de création d’entreprises, la survie des jeunes pousses et la relève entrepreneuriale, afin que notre tissu économique local ne se fragilise pas de façon irréversible dans les années à venir. », a poursuivi Julie La Rochelle, présidente-directrice générale de la CCIVRR.

Fardeau administratif et réglementaire

Pour la FCCQ et sa délégation, il faudrait d’abord s’attaquer au fardeau administratif et réglementaire, qui plombe la productivité de nos PME et représente une forme de taxation indirecte. La Loi 25 sur la protection des renseignements personnels mobilise démesurément les ressources limitées de nos PME.

« Le gouvernement doit comprendre qu’il est nécessaire plus que jamais, de mieux épauler les PME dans ses actions gouvernementales pour aider les entreprises, à traverser la tempête d’abord, puis à contribuer aux cibles économiques du Québec. Parmi les gestes qui aideraient les entreprises, une aide dédiée aux PME et applicable aux investissements considérables nécessaires aux efforts de conformité à la Loi 25.

Ensuite, l’ambition de déposer chaque année des projets de loi sur l’allégement réglementaire et administratif doit être significativement rehaussée, et devrait permettre d’assurer une cohérence dans l’action gouvernementale, entre les différents ministères et organismes publics », a mentionné Manon Champagne, présidente et co-fondatrice de Aplus Transition.

Accès aux marchés publics
La capacité qu’ont nos PME d’accéder aux contrats publics est un autre problème majeur, identifié par la FCCQ. Environ 90 % des contrats publics sont encore octroyés aux plus bas soumissionnaires. Nos PME ratent des occasions d’affaires parce que des concurrents étrangers soumettent des offres inférieures de quelques milliers, voire de quelques centaines de dollars, tandis que d’autres États autour de nous priorisent leurs fournisseurs locaux.

La FCCQ rappelle que les cahiers de charge sont trop souvent inspirés des solutions proposées par les grandes entreprises, laissant peu de place à l’innovation. Les volumes d’achat ne sont jamais garantis, et souvent révisés sans préavis ni imputabilité.

« Actuellement, les devis d’appels d’offres sont mal adaptés à la réalité et à l’expertise de nos PME, ce qui rend les marchés publics peu attractifs pour nos entreprises. Le gouvernement doit donner un coup de barre pour stimuler la participation de nos PME aux marchés publics québécois afin qu’elles ne soient pas désavantagées. Le gouvernement peut, par voie réglementaire, s’assurer que les contrats publics soient majoritairement octroyés selon des critères de qualité, de durabilité, d’innovation et de performance environnementale, en plus du prix, pour des projets structurants », a signalé Sandra Rossignol, présidente-directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie Saguenay-Le Fjord.

« Pour donner un véritable élan à notre économie locale, il est impératif que le gouvernement ajuste les processus. Nos PME ont un rôle clé à jouer dans les projets structurants de la région et elles ne doivent pas être mises à l’écart. », ajoute Mme La Rochelle de la CCIVRR.

Fiscalité
Le régime fiscal des sociétés est complexe et les exigences de conformité fiscale sont élevées pour nos PME. Notamment en raison de leurs critères d’admissibilité alambiqués, les crédits fiscaux accessibles à ces dernières ne bénéficient qu’à moins de 5 % d’entre elles.

« Les PME québécoises ont un fardeau fiscal plus important que leurs concurrentes, en particulier pour les taxes sur la masse salariale et y compris sur leurs premiers 500 000 $ de revenus. La décision de faire comme le gouvernement fédéral en haussant le taux d’inclusion des gains en capital, est par ailleurs très mal avisée », soutient Éric Dufour, vice-président et Associé chez Raymond Chabot Grant Thornton.
La FCCQ souligne qu’une part importante et croissante d’entreprises, dont un grand nombre d’entre elles sont familiales, doivent préparer leur transfert ou leur vente dans les prochaines années.

« Devant ces constats, nos attentes sont claires. Le gouvernement doit renoncer à la hausse du taux d’inclusion des gains en capital qui a suscité énormément de grogne chez les entrepreneurs, réduire le taux d’imposition général des sociétés de 11,5 % à 10 %, et faire de la simplification du régime fiscal des entreprises la priorité de son examen des dépenses fiscales en cours », a conclu Éric Dufour.

Membres de la délégation présente à l’Assemblée nationale du Québec aujourd’hui :
Philippe Noël, Vice-président, Affaires publiques et économiques de la FCCQ
Éric Dufour, Vice-président et Associé, Raymond Chabot Grant Thornton, et président du comité Entrepreneuriat de la FCCQ
Mylène Duguay, Présidente-directrice générale, Cabana Séguin
Luc Pariseau, Avocat et Associé, Lavery Avocats
Marcel Curodeau, Président, Médial Conseils SST
Paul Le Brun, Président, Brault & Bouthillier
Manon Champagne, Présidente et Co-fondatrice, Aplus Transition
Guillaume Lajoie, Responsable des affaires publiques, MAIN Québec
Lanie Dufour, Conseillère en affaires publiques, Catapulte Communication
Sandra Rossignol, Présidente-directrice générale, Chambre de commerce et d’industrie Saguenay-Le Fjord
Julie La Rochelle, Présidente-directrice générale, Chambre de commerce et d’industrie de la Vallée du Richelieu-Rouville et Présidente, Alliance des chambres de la Montérégie
Alexandra Houle, Directrice générale, Chambre de commerce et d’industrie de Drummond
Marie-Josée Morency, Présidente-directrice générale, Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis
Pierre Berthiaume, Président-directeur général, Chambre de commerce et d’industrie Les Moulins
Marie-Christine Lavoie, Directrice générale, Chambre de commerce et d’industrie Nouvelle Beauce
Jade Bessette Poitras, Directrice générale, Chambre de commerce du Grand Joliette

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